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«Bonne partouze !» C’est par cette invective déplacée que le député Rassemblement national des Bouches-du-Rhône Emmanuel Taché de la Pagerie a laissé éclater son dépit d’avoir manqué de peu un poste de vice-président de la délégation aux droits des femmes de l’Assemblée nationale, malgré les votes accordés par l’extrême droite à la candidate du camp présidentiel lors du troisième tour. «Il a démontré qu’il était inapte à la fonction, commente pince-sans-rire la députée écologiste du Bas-Rhin Sandra Regol. Il y avait d’autres mots pour exprimer son mécontentement, alors qu’il était l’un des seuls hommes dans une assistance d’une trentaine de femmes. Il y a un sous-texte dont on ne sait pas s’il est lesbophobe ou misogyne ou les deux.»
Mais que s’est-il passé ce mercredi 2 octobre ? Alors qu’avaient lieu les élections pour l’attribution de la présidence, et des quatre vice-présidences de la délégation aux droits des femmes du Palais-Bourbon, le camp présidentiel est accusé par la gauche d’avoir noué un accord avec l’extrême droite, comme c’est le cas pour d’autres scrutins d’attribution de postes qui avaient lieu le même jour. Ce que Véronique Riotton, présidente sortante et réélue