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Libération
Laissez-la police ne pas faire son travail

Bourrages d’urnes à l’Assemblée : l’enquête classée sans suite faute de preuves

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Sans flagrant délit constaté, la possible «fraude» lors des votes pour les postes à responsabilité au Palais-Bourbon ne sera sans doute jamais élucidée.
A l'Assemblée le 19 juillet 2024 lors de l'annonce de l'annulation du vote lors de la séance publique de vote et nomination des six vice-présidents, des trois questeurs, des douze secrétaires et l'installation du bureau. Le premier tour de l'élection a été annulé à cause de dix bulletins en trop. (XOSE BOUZAS/Hans Lucas via AFP)
publié le 25 juillet 2024 à 12h49

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Saura-t-on un jour comment des urnes ont pu être bourrées à l’Assemblée nationale, lors du vote pour les vice-présidences, vendredi 19 juillet au soir ? Dix enveloppes en trop avaient été retrouvées après le premier tour et le scrutin, entaché d’une possible «fraude» jamais vue au Parlement, avait dû être annulé puis refait. Mais a priori, aucune enquête poussée ne sera diligentée pour connaître le fin mot de l’histoire.

«Les investigations ont eu lieu et elles n’ont pas permis d’apporter de conclusion. La cause n’a pas été identifiée, confirme-t-on à la présidence de l’Assemblée. En fait, en l’absence de flagrant délit, impossible de savoir.» Un député macroniste raconte cependant : «Il y a eu des expérimentations, menées le soir même par des députés-scrutateurs, des fonctionnaires de l’Assemblée, des gens qui étaient au dépouillement. Il fallait essayer de comprendre comment on peut mettre plusieurs enveloppes ensemble sans que ça se voit au moment du vote. Et on pense avoir trouvé : en l