Brigitte Macron serait un homme. Ce fantasme complotiste pourrait faire sourire, s’il n’empoisonnait pas la vie de la femme du président de la République et de ses proches, harcelés depuis des années par les sphères conspirationnistes et leurs «enquêteurs» autoinstitués. Au point que le chef de l’Etat a réagi en personne, le 8 mars en marge de la cérémonie consacrant l’entrée du droit à l’IVG dans la Constitution, dénonçant «ces fausses informations et ces scénarios montés avec des fadas, des gens qui finissent par y croire et vous bousculent dans votre intimité». Ces élucubrations sont aussi la matière d’un livre-enquête à paraître le 22 mars aux éditions Studiofact, l’Affaire Madame par la journaliste de l’Obs Emmanuelle Anizon. Elles connaissent ces temps-ci un nouveau souffle, relayées par la puissante alt-right américaine, nouvel avatar de l’extrême droite locale.
Le dossier a en effet attiré l’attention d’une proche de l’ex-président américain, Candace Owens. Ce pilier de la désinformation made in USA entretient une communauté de près de tr