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Après le «ce n’est pas un échec, ça n’a pas marché» du Président, voilà que Bercy invente le «ce n’est pas une taxe, c’est une contribution obligatoire»… Soucieux de ne pas apparaître comme l’un des derniers pays en Europe à ne pas vouloir décider d’une taxe sur les superprofits des grandes entreprises qui tirent partie de l’envolée des prix de l’énergie et de la guerre en Ukraine, l’entourage de Bruno Le Maire a fait savoir dimanche après-midi aux journalistes qui suivent Bercy que «le gouvernement allemand n’a absolument pas annoncé une taxe sur les superprofits des énergéticiens», mais mis «en place une contribution obligatoire des entreprises qui bénéficient du prix du gaz alors qu’elles produisent de l’électricité à partir de charbon, du nucléaire ou d’énergies renouvelables».
Le Maire a même tenu à faire ce distinguo sur Twitter. Le cabinet du ministre de l’Economie et des Finances, qui feignait mardi devant le