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Construit au beau milieu des années 80, le bâtiment du ministère de l’Economie avance sur la Seine. Installé là depuis plus de six ans, Bruno Le Maire s’imagine peut-être en capitaine d’un navire, solitaire et n’ayant de compte à rendre à personne : ce n’est pas le monde qui prend Le Maire, c’est Le Maire qui prend le monde. Oui enfin ça, c’est dans les rêves du ministre. Dans les faits, «BLM» se fait parfois remettre à sa place quand il sort des clous posés par ses supérieurs. En témoigne son interview donnée aux lecteurs du Parisien vendredi et publiée ce mercredi par le quotidien. Et notamment ses suites où le chef de Bercy voit se lever, face à lui, certaines oppositions.
La première est notable. Un lecteur évoque le prix exorbitant de l’essence, notamment pour son épouse, infirmière libérale. Le Maire répond sans détour. «Je vais être cash avec vous : une remise générale sur le carburant, je ne la ferai pas. Parce que c’est une aberration écologique, parce que c’est jeter l’argent par la fenêtre et parce que je ne suis pa