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Bruno Retailleau dénonce les violences d’extrême droite mais détourne l’attention sur «l’ultragauche»

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Lors des questions au gouvernement à l’Assemblée mardi 18 février, après une interpellation sur l’agression d’une conférence antifasciste à Paris, le ministre de l’Intérieur a attaqué gratuitement… la gauche.
Le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, à l'Assemblée nationale mardi 18 février. (Julien de Rosa/AFP)
publié le 19 février 2025 à 10h55

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On connaissait la carte magique de la macronie quand elle est interrogée sur l’extrême droite : détourner l’attention sur «l’extrême gauche». A l’instar du député Jean-René Cazeneuve qui, interrogé sur l’extrême droitisation du JDD bollorisé, avait répondu «oui mais Mélenchon est d’extrême gauche», Bruno Retailleau use de ce joker jusqu’à la corde. Mardi 18 février, lors des questions au gouvernement à l’Assemblée nationale, le député apparenté écolo Pouria Amirshahi a interrogé le très catho-conservateur ministre de l’Intérieur sur son silence suspect après l’agression d’une conférence antifasciste à Paris par des militants d’extrême droite. «Deux jours ont passé et aucun mot n’est sorti de votre bouche, alors que deux personnes ont été violemment frappées, poignardées et envoyées à l’hôpital», l’a ainsi interpellé l’élu NFP.

Et Bruno Retailleau de bifurquer au bout de dix secondes de réponse…