Menu
Libération
Le billet de Jonathan Bouchet-Petersen

Bruno Retailleau plus pressé de dénoncer les «barbares» que les fachos

Article réservé aux abonnés
En empruntant un champ sémantique qui fleure le racisme et l’esprit colonial, le premier flic de France sait très bien dans quel imaginaire de déshumanisation il s’inscrit.
Bruno Retailleau à Matignon, le 2 juin. (Thibaud Moritz/AFP)
publié le 3 juin 2025 à 16h29

Pour ne rater aucun billet de Jonathan Bouchet-Petersen, inscrivez-vous aux newsletters de nos chroniqueurs politiques

Evidemment, il est légitime qu’un ministre de l’Intérieur déplore les débordements et les violences qui ont émaillé les célébrations de la victoire du PSG en finale de la Ligue des champions et qui ont donné lieu à des centaines d’interpellations samedi soir et dimanche soir. Mais quand on est un responsable public, a fortiori quand on est aux responsabilités, le choix des mots n’est pas un détail.

En parlant illico sur les réseaux sociaux, la fin du match à peine