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La discussion budgétaire est toujours un moment riche d’enseignements. A fortiori quand le pouvoir exécutif ne dispose pas – loin de là – d’une majorité solide à l’Assemblée nationale. L’examen du projet de loi de finances (PLF) pour 2025 apparaît comme une belle opportunité pour la gauche, vainqueure de plusieurs batailles sur le volet recettes, comme un chemin de croix pour le gouvernement de Michel Barnier. Le Premier ministre a pu mesurer cette semaine toute la fragilité du socle censé le soutenir.
Les troupes de Gabriel Attal ont, certes, souvent fait défaut au pouvoir en place mais la gauche NFP a surtout fait bloc autour de propositions communes, réussissant à faire voter de nombreuses mesures concrétisant l’exigence de «justice fiscale» énoncée par Michel Barnier dans sa déclaration de politique générale mais qui, malgré diverses augmentations d’impôts dont la droite n’est certes guère coutum