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Budget 2026 : Bruno Retailleau considère le projet invotable, dénonçant la «folie fiscale» des députés

Le président des Républicains estime ce mercredi matin que le PS «a pris le contrôle du gouvernement».

Bruno Retailleau lors de la passation de pouvoir au ministère de l'Intérieur, le 13 octobre 2025. (Alain Jocard/AFP)
Publié le 29/10/2025 à 8h50, mis à jour le 29/10/2025 à 9h05

Le président des Républicains Bruno Retailleau a jugé ce mercredi 26 octobre sur RTL que le projet de budget était «encore moins votable qu’hier» par la droite à l’Assemblée, dénonçant la «folie fiscale» s’étant emparée de l’hémicycle.

«Il y a un choc fiscal quasiment sans précédent», a estimé le président LR selon qui «le PS a pris le contrôle du gouvernement» qui n’aura «jamais autant penché à gauche». L’ancien ministre de l’Intérieur a critiqué une alliance de la gauche et du RN qui a notamment permis mardi soir le vote d’un «impôt universel» sur les multinationales pouvant rapporter en théorie jusqu’à 26 milliards d’euros.

Referendums sur l’immigration

Bruno Retailleau pense que la première partie du budget sur les recettes «sera refusée par l’Assemblée nationale» et donc que ce sera le Sénat, où il retrouvera son siège le 12 novembre, «qui devra reprendre la copie». Il a estimé aujourd’hui «le coût de la stabilité politique exorbitant» et a appelé à un retour aux urnes.

«Il y a trois façons de faire» : la démission du président, dont il «a envie» mais dont il «doute qu’il le fasse» ; l’organisation de référendums sur des sujets liés à l’immigration comme «l’aide médicale d’Etat» ou «les aides sociales» ; ou une dissolution à laquelle il n’est «pas favorable» car «cela risque de ramener une Assemblée sans majorité».

Se disant favorable à «l’union des électeurs de droite» mais contre «l’union des appareils», il a souhaité qu’un candidat LR à la présidentielle soit désigné avant l’été 2026 et «n’a pas exclu» d’être ce candidat.