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Budget 2026 : les verts attendront la fin des débats pour dire si les roses sont des traîtres

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Contrairement aux insoumis qui accusent les socialistes d’être une nouvelle fois tombés dans un piège tendu par l’exécutif, les écologistes suspendent leur jugement jusqu’aux votes sur les projets de loi de finances, et se disent ouverts aux discussions.

A l'Assemblée nationale, le 14 octobre 2025, lors du discours de politique générale de Sébastien Lecornu. (Albert Facelly/Libération)
Publié le 21/10/2025 à 12h47

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Si les empoignades entre insoumis et socialistes font les choux gras de la chronique politique, une autre divergence est un peu passée sous les radars : celle entre le PS et les écologistes. Car les roses sont seuls à gauche à ne pas avoir voté la motion de censure de LFI pour essayer de renverser Sébastien Lecornu, et c’était déjà le cas, l’hiver dernier, quand leur abstention a permis à François Bayrou de rester Premier ministre et de faire passer le budget 2025.

Pourtant, c’est bien avec le PS, et non avec Jean-Luc Mélenchon, qui en refuse le principe, que les verts et les ex-nsoumis tentent d’organiser une primaire, pour déboucher sur une candidature commune de la gauche en 2027. Pas très cohérent ? Lors des universités d’été des écologistes fin août à Strasbourg, certains cadres relevaient d’eux-mêmes cette difficulté. «La première fois, on a été conciliants parce que la dissolution était impossible et qu’il y avait leur congrès, mais s’ils ne censurent pas Lecornu cette fois-ci, ça va devenir un sujet pour notre alliance», prévenait alors une élue verte.

«Jusqu’où sont-ils prêts à faire des concessions ?»

C’est chose faite et pourtant, les écologistes n’ont pas joint leur voix au chœur insoumis pour alimente