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Si les empoignades entre insoumis et socialistes font les choux gras de la chronique politique, une autre divergence est un peu passée sous les radars : celle entre le PS et les écologistes. Car les roses sont seuls à gauche à ne pas avoir voté la motion de censure de LFI pour essayer de renverser Sébastien Lecornu, et c’était déjà le cas, l’hiver dernier, quand leur abstention a permis à François Bayrou de rester Premier ministre et de faire passer le budget 2025.
Pourtant, c’est bien avec le PS, et non avec Jean-Luc Mélenchon, qui en refuse le principe, que les verts et les ex-nsoumis tentent d’organiser une primaire, pour déboucher sur une candidature commune de la gauche en 2027. Pas très cohérent ? Lors des universités d’été des écologistes fin août à Strasbourg, certains cadres relevaient d’eux-mêmes cette difficulté. «La première fois, on a été conciliants parce que la dissolution était impossible et qu’il y avait leur congrès, mais s’ils ne censurent pas Lecornu cette fois-ci, ça va devenir un sujet pour notre alliance», prévenait alors une élue verte.
«Jusqu’où sont-ils prêts à faire des concessions ?»
C’est chose faite et pourtant, les écologistes n’ont pas joint leur voix au chœur insoumis pour alimente