Contrairement au Parti socialiste, qui a annoncé lundi 3 février ne pas souhaiter censurer François Bayrou, les Ecologistes tenteront bien ce mercredi de renverser le Premier ministre. Léa Balage El Mariky, députée les Ecologistes de Paris et porte-parole du groupe Ecologiste et Social à l’Assemblée, explique la décision du parti et les perspectives pour un Nouveau Front populaire divisé.

Pourquoi le groupe des Ecologistes votera-t-il la motion de censure demain, contrairement aux députés PS ?

Depuis le début des discussions budgétaires, les Ecologistes sont ouverts au compromis. Nous nous sommes saisis de chaque espace de dialogue possible, en soutenant de nombreuses propositions, sur la justice fiscale par exemple. Or lorsqu’on regarde la copie finale, le résultat n’est pas au rendez-vous. Pire, il contient des régressions, sur la question écologique en particulier. Et sur la forme, l’utilisation du 49.3 montre bien que le gouvernement n’a plus aucune volonté de laisser les parlementaires négocier dans un esprit de pédagogie. Nous avons donc décidé de voter la censure. Maintenant, nous ne considérons en aucun cas que ce geste est an