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Ni vu ni connu
C’est ce qui s’appelle un bon gros couac même si, au groupe Renaissance, on préfère parler de «quiproquo». Il concerne l’un des amendements retenus dans le budget après le passage de la lessiveuse 49.3 concernant les fédérations sportives internationales : ces dernières pourraient ne plus payer du tout d’impôt en France dès l’an prochain. Un vrai paradis fiscal pour la richissime et puissante Fifa… Interrogé par l’AFP, le député macroniste Belkhir Belhaddad, pourtant premier signataire de l’amendement du groupe Renaissance, a dans un premier temps affirmé qu’il n’en était «pas à l’origine» et était «totalement contre» ce «type de proposition». Etrange. Mais une heure plus tard, le député de Moselle a précisé à l’AFP comprendre «le sens de cet amendement» au vu de «nouveaux éléments», tout en souhaitant que le «travail» se poursuive sur le sujet. Toujours étrange. Sujet qui fait par ailleurs hurler Eric Coquerel. «Ni vu ni connu, on fait passer un amendement inquiétant, qui ouvre peut-être une boîte de Pandore sur une exception sportive dans la fiscalité», dit le président insoumis de la commission des finances