Pendant des années, Jean-Luc Mélenchon est parvenu à diriger la fédération socialiste de l’Essonne sans être majoritaire. Son secret, pour garder la main : jouer les uns contre les autres, empêchant ainsi un front uni de se dresser contre lui. Quarante ans plus tard, alors que socialistes, écologistes et communistes négocient avec le gouvernement en vue d’un accord de non-censure, il observe les siens devenir minoritaires au sein du Nouveau Front populaire (NFP). «Aucun accord de non-censure du PS et des Ecologistes ne nous concernera jamais, a-t-il dénoncé sur X le 8 janvier. Cette façon de négocier dans le dos du NFP et contre son programme est une forfaiture d’un irrespect total pour notre alliance. Mais nous dormirons tranquilles. La petite gauche traditionnelle n’a rien à offrir et ses négociateurs sont juste ridicules de servilité.» Jeudi soir, dans un billet de blog, il a encore étrillé les socialistes, reprochant à Olivier Faure, leur premier secrétaire, «un incroyable revirement». «La brutalité hors du commun de ce changeme
Analyse
Budget, censure… Entre les insoumis et le reste de la gauche, des stratégies divergentes
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Le député LFI Eric Coquerel arrive à Bercy pour une réunion avec le ministre de l'Economie jeudi. (Ludovic Marin/AFP)
publié le 11 janvier 2025 à 8h00
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