Elle jure ne pas avancer dans ce «maquis» armée d’une «serpette», encore moins d’une «tronçonneuse». Chargée de faire un grand «ménage» dans l’organisation «touffue» des agences et opérateurs de l’Etat, ensemble confus d’organes publics aux formats et aux missions les plus divers, Amélie de Montchalin veut afficher doigté et bon sens. A l’écouter, la ministre des Comptes publics ne cherche pas du gras, mais veut mettre en ordre un «Etat qui fonctionne mieux». Voire !
Fonceuse, volontiers rentre-dedans, Amélie de Montchalin avait annoncé tôt son plan de bataille. «D’ici à la fin de l’année, nous allons proposer, dans le budget, que les agences et opérateurs qui ne sont pas des universités soient fusionnés ou supprimés», bo