Proposée par le Medef et par les sénateurs centristes, une hausse de la TVA ne sera pas inscrite dans le projet de loi de finances (PLF) pour 2025, a affirmé le ministre des Comptes publics, Laurent Saint-Martin, dimanche sur LCI. «Si vous augmentez la TVA, qui est-ce que vous frappez ? tout le monde, a-t-il noté. Nous ne ferons pas payer à tous les Français [la] hausse de la charge de la dette. […] Je ne crois pas que ce soit un débat que nous puissions trancher là, au milieu du débat budgétaire de 2025, alors que c’est un vrai sujet de société.»
Au même moment, sur RTL, le ministre (LR) de l’Intérieur, Bruno Retailleau, tenait le même discours : «On ne peut y être favorable [à la TVA sociale] qu’à des conditions qui ne sont pas pleinement remplies aujourd’hui. […] Il faudrait des conditions très strictes pour que ça n’entraîne pas de perte de pouvoir d’achat pour les classes moyennes.»
La «TVA sociale», vieille rengaine
Auprès du Parisien, vendredi, le président du Medef, Patrick Martin, avait remis sur la table ce serpent de mer budgétaire, dont le principe est de taxer davantage l’achat de tout ou partie des biens et services, pour baisser en contrepartie les cotisations acquittées par les salariés ou leurs employe