Le Rassemblement national va-t-il finalement participer à faire tomber le gouvernement de Michel Barnier dès cet automne sur le budget ? Si ses responsables n’en sont pas encore au stade de la décision, leur niveau de menace, ces derniers jours, est monté d’un cran. Invité ce jeudi 31 octobre sur France Info, Jean-Philippe Tanguy, numéro 2 de Marine Le Pen du groupe à l’Assemblée nationale, a expliqué que le parti d’extrême droite s’était lancé sur «un chemin vers une motion de censure si le gouvernement ne réagit pas» sur le projet de loi de finances dont la discussion doit reprendre lundi après-midi dans l’hémicycle. «Rien ne nous convient [dans ce budget], ça, c’est sûr», a répété le député de la Somme qui veut voir disparaître «la taxation de l’électricité», «l’augmentation du coût du travail» et réclame plus de «justice fiscale». Selon lui, les propositions du gouvernement ne peuvent, non plus, «rétablir les comptes publics», citant les calculs de l’Observatoire français des conjonctures économiques qui prévoit un déficit public de 5,3 % du PIB avec un tel budget en 2025 et non 5 % comme l’antic
Dans l'hémicycle
Budget : le RN sur le «chemin» d’une motion de censure
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Marine Le Pen, présidente du groupe Rassemblement National, et son numéro 2, Jean-Philippe Tanguy, le 1er octobre à l'Assemblée nationale. (Albert Facelly/Libération)
par Grégoire Loncke
publié le 31 octobre 2024 à 15h30
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