Des comptes publics dans le rouge vif, avec un déficit qui pourrait se creuser à 5,6 % cette année, des recettes fiscales amoindries et des dépenses qui s’envolent. C’est la situation que devra gérer le nouveau Premier ministre, dont on attend la nomination imminente par Emmanuel Macron. Ce nouvel état des lieux budgétaire a été dévoilé lundi 2 septembre au soir, d’abord par Bruno Le Maire, ministre de l’Economie démissionnaire, puis par le député insoumis Eric Coquerel, président de la commission des finances. Ce dernier, ainsi que les autres parlementaires aux commissions des finances, avait réclamé à Bercy les documents préparatoires du budget 2025. Il les a obtenus lundi soir. Cette obligation de transparence a poussé les deux hommes, dans la soirée de lundi, à révéler ces chiffres aux Français. Le ministre pour se justifier et préconiser de nouvelles économies. Le député LFI pour critiquer des choix de «super austérité» qui selon lui freineront la croissance, et
Rigueur
Budgets 2024 et 2025 : face à un déficit qui s’aggrave, le spectre de la «super austérité»
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Bruno Le Maire à Paris le 25 juillet. (Andrea Savorani Neri/NurPhoto via AFP)
publié le 3 septembre 2024 à 8h54
(mis à jour le 3 septembre 2024 à 13h25)
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