Ce n’est pas «la fin de l’abondance» pour les cabinets de conseil privés œuvrant dans les coulisses de l’Etat. Les grands consultants de la place parisienne planchent actuellement sur leurs réponses à l’appel d’offres qui déterminera les attributaires du principal accord-cadre régissant les relations entre ces acteurs privés, nommés – entre autres – McKinsey, Roland Berger ou Capgemini, et la puissance publique. Un très gros marché public de 200 millions d’euros, portant sur la période 2023-2026, et pour lequel les dossiers des candidats doivent être remis avant le 12 septembre. La consultation, répartie entre des prestations de «conseil en stratégie» (lot 1), de «cadrage et conduite de projets» (lot 2) et d’«efficacité opérationnelle» (lot 3), a été lancée fin juillet par le gouvernement, avec quelques mois de retard sur le calendrier. C’est la conséquence de la polémique liée à la révélation, en mars dernier par une commission d’enquête du Sénat, des très généreuses dépenses de l’Etat en faveur de ces firmes mondialisées de consulting.
L’exécutif a pris son temps pour publier la