(Cet article est un extrait de Chez Pol, notre newsletter politique quotidienne réservée aux abonnés)
Un petit jeu à pratiquer entre amis sur la plage. Donnez chacun votre tour le nom d’un candidat à l’élection présidentielle de 2022 ; celui qui n’en trouve plus a perdu. En principe, vous devriez très rapidement vous écharper sur une difficulté. Emmanuel Macron est-il candidat ? Beaucoup, passionnément, à la folie, pas du tout ? Que dire aussi d’Anne Hidalgo, de Valérie Pécresse, sans parler de Laurent Wauquiez ou d’Eric Zemmour – on vous épargne l’hypothèse Jean-Christophe Cambadélis.
Il y a aussi ceux qu’on attend, mais qui ne viendront jamais, comme Christiane Taubira ou François Baroin, qui a dernièrement «fermé la porte» à cette éventualité, selon l’expression consacrée. En cette période estivale d’avant l’année présidentielle, plusieurs personnalités se situent dans une zone grise. Leur nom est testé par les instituts de sondage, on écrit à leur sujet des articles truffés de suppositions, de verbes au conditionnel et de questions sans réponses. Ils sont même souvent déjà en campagne mais n’ont jamais officiellement déclaré qu’ils postulaient à la fonction suprême.