Jordan Bardella avait presque excommunié ces «brebis galeuses», du moins publiquement. Face aux nombreuses révélations de la presse sur les propos condamnables d’une centaine de candidats du Rassemblement national à ces législatives, entre racisme et antisémitisme notamment, le patron du parti avait dû prendre ses distances. Ce dimanche soir, alors que la totalité des résultats du second tour n’étaient pas encore connus, Libération avait déjà identifié près d’une trentaine de ces lepénistes élus. Soit déjà 20 % des députés du parti.
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C’est par exemple, dans la Haute-Marne, Christophe Bentz qui a été réélu avec 53,9 % des voix. Un député sortant qui s’était pourtant livré à des écrits particulièrement racistes dans un ouvrage qu’il avait publié en 2011 dans une obscure maison d’édition d’extrême droite conspirationniste. Dans ce livre intitulé Décrypter l’antiracisme en une heure, on peut lire : «Réhabilitons la race pour restaurer la liberté de penser» car «distinguer les races est un travail de bon sens accessible à tous et nécessaire à certains débats».
La «carte d’identité» d’un «Arabe» ne serait «qu’un vulgaire chiffon, un ticket universel de “rationnement” pour profiter