Carole Delga s’est retrouvée au centre de la polémique ce week-end. Après l’intrusion de militants d’extrême droite au sein de l’hémicycle du conseil régional d’Occitanie, qu’elle préside, la socialiste, soutenue par son parti, a pointé les «dérives» de l’Unef. Jean-Luc Mélenchon l’a, dans la foulée, qualifiée de «passe-plat» de l’extrême droite.
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La semaine passée, huit membres du groupuscule d’extrême droite Action française se sont introduits dans l’enceinte du conseil régional d’Occitanie, avez-vous eu peur ?
Non, je n’ai pas eu peur. J’ai envie de dire que, malheureusement, je suis habituée à la violence en politique avec le Rassemblement national (RN). Je savais que ça pouvait arriver un jour. Dans ma région, l’extrême droite est menaçante. Les intimidations, verbales ou physiques, j’en ai vécu plusieurs depuis que je suis présidente, y compris des menaces de mort, et jusqu’à mon domicile. C’est, hélas, la suite d’un feuilleton que l’on vit depuis des années et ce n’est pas faute de les dénoncer. La haine n’est pas seulement dans les mots ou sur les réseaux sociaux, il peut y avoir des passages à l’acte. Je crois qu’il est temps collectivement d’en prendre conscience et de créer un sursaut républicain.
Le lendemain de l’attaque, vous avez lancé ce messag