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Libération
Le billet de Thomas Legrand

Casse du Louvre : et si on se calmait ?

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Cet événement déplorable, dont il faudra tirer les leçons, devient dans la bouche des déclinistes de tous poils un nouveau signe de l’effondrement national. Propos grotesque qui vise à favoriser la solution autoritaire.

Après le braquage du Louvre, devant le musée parisien, le 20 octobre 2025. (Dimitar Dilkoff/AFP)
ParThomas Legrand
Éditorialiste - Politique
Publié le 21/10/2025 à 10h09

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Le casse du Louvre est devenu, dans le débat public, une catastrophe française, la faute d’un pays perdu, le symptôme de toutes nos faiblesses et renoncements. Une sorte de délire hystérique d’auto-flagellation nationale s’est emparée des plateaux de télé peuplés de polémistes toutologues, qui viennent de se découvrir une nouvelle qualification d’archéo-joailliers. Ils se complaisent dans une surenchère de la déploration nationale en créant des parallèles, des causes profondes toutes plus farfelues et abusives les unes que les autre