Menu
Libération
Chez Pol

Catherine Vautrin au ministère de la Santé : la gauche s’inquiète pour la constitutionnalisation de l’IVG

Article réservé aux abonnés
La très conservatrice nouvelle ministre de la Santé soutiendra-t-elle le projet de loi visant à inscrire le droit à l’IVG dans la Constitution ? La gauche, qui dénonce un gouvernement rétrograde, s’interroge.
La nouvelle ministre française du Travail, de la Santé et des Solidarités, Catherine Vautrin, ce vendredi 12 janvier. (Benoit Tessier/REUTERS)
publié le 12 janvier 2024 à 11h32

Extrait de Chez Pol, notre newsletter politique réservée à nos abonnés : découvrez-la gratuitement.

Le 24 janvier, le projet de loi constitutionnel visant à inscrire le droit à l’IVG dans la Constitution doit débarquer à l’Assemblée nationale, porté par le ministre de la Justice, Eric Dupond-Moretti. L’exécutif le maintiendra-t-il à l’ordre du jour malgré la nomination de la nouvelle ministre du Travail, de la Santé et des Solidarités, la conservatrice et ex-LR Catherine Vautrin (ex-anti-mariage pour tous repentie et anti-PMA pour toutes) ?

Car, comme l’a noté un conseiller des députés PS, archives à l’appui, l’ex-ministre de Jacques Chirac à la Cohésion sociale et la Parité il y a vingt ans a demandé en 2017 au Conseil constitutionnel de censurer une loi qui protégeait l’accès à l’IVG. Le même conseiller s’interroge donc : «La nouvelle ministre de la Santé est-elle pour la constitutionnalisation de l’IVG ?» Alors députée de la Marne, Vautrin faisait partie des députés LR signataires d’une saisine des «sages» sur la «loi relative à l’extension du délit d’entrave à l’interruption volontaire de grossesse».

Réaction du porte-parole des députés socialistes, Arthur Delaporte : «La droite rétrograde n’a plus besoin d’être dans une opposition factice. Elle est désormais au gouvernement.» Car, comme