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Le 24 janvier, le projet de loi constitutionnel visant à inscrire le droit à l’IVG dans la Constitution doit débarquer à l’Assemblée nationale, porté par le ministre de la Justice, Eric Dupond-Moretti. L’exécutif le maintiendra-t-il à l’ordre du jour malgré la nomination de la nouvelle ministre du Travail, de la Santé et des Solidarités, la conservatrice et ex-LR Catherine Vautrin (ex-anti-mariage pour tous repentie et anti-PMA pour toutes) ?
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Car, comme l’a noté un conseiller des députés PS, archives à l’appui, l’ex-ministre de Jacques Chirac à la Cohésion sociale et la Parité il y a vingt ans a demandé en 2017 au Conseil constitutionnel de censurer une loi qui protégeait l’accès à l’IVG. Le même conseiller s’interroge donc : «La nouvelle ministre de la Santé est-elle pour la constitutionnalisation de l’IVG ?» Alors députée de la Marne, Vautrin faisait partie des députés LR signataires d’une saisine des «sages» sur la «loi relative à l’extension du délit d’entrave à l’interruption volontaire de grossesse».
Réaction du porte-parole des députés socialistes, Arthur Delaporte : «La droite rétrograde n’a plus besoin d’être dans une opposition factice. Elle est désormais au gouvernement.» Car, comme