Bernard Cazeneuve parcourt les salles des fêtes, à la recherche de la vérité. L’ancien Premier ministre, dont le nom circule encore pour Matignon, a entrepris un tour de France pour aller «à l’épreuve du terrain, au contact du réel», explique Guillaume Lacroix, qui le soutient. «Ce ne sont pas des meetings, on vient voir la vérité, dire ce qu’il a à dire et voir comment ça répond, raconte le patron du Parti radical de gauche (PRG), qui l’accompagne partout, en Haute-Garonne le vendredi 22, puis dans la Drôme ce vendredi 29. Le chemin qu’on emprunte dans les salles des fêtes n’est pas celui de Matignon, on est plutôt dans la logique de la présidentielle.» L’ancien socialiste travaille en parallèle sur un projet, qu’il doit présenter au début de l’été. Depuis septembre, son mouvement, La Convention, travaille sur des sujets thématiques, comme l’eau ou la précarité des enseignants, avec une centaine d’experts, sous la houlette de Louis Schweitzer, ancien PDG de Renault. Celui qui est devenu avocat rencontre aussi du monde, au Sénat ou à l’Assemblée, comme ce 13 novembre, à l’invitation du député Liot Harold Huwa
Trajectoire
«C’est le nouveau Delors» : recours à Matignon ou candidat à l’Elysée, Bernard Cazeneuve va son chemin
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Bernard Cazeneuve à Créteil, le 10 juin 2023. (Denis Allard/Libération)
publié le 23 novembre 2024 à 15h24
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