Depuis le début de la semaine, ils défilent sur les plateaux des chaînes télé et radio pour le clamer à qui veut bien l’entendre : l’aile droite de la macronie déposera une motion de censure en cas de présence d’un ministre LFI dans le prochain gouvernement. Ou de Marine Tondelier. Ou de Sandrine Rousseau. Ou même d’un simple Premier ministre issu du NFP. Si la frontière d’infréquentabilité de la gauche n’est donc pas encore tout à fait claire, les députés macronistes, affaiblis à l’Assemblée, devront obligatoirement enjamber celle sur leur droite pour mener leur motion à bon port. Pour atteindre le seuil requis de 289 voix, seront nécessaires celles du groupe Ensemble (163), des divers centre (2), de LR (66) et… au moins 58 voix du RN.
Est-ce bien, est-ce mal ? Là n’est pas le sujet, chacun peut avoir son avis sur le bien fondé de mêler ses voix à celles de l’extrême droite.
Clarification
Les macronistes en question, il y a très peu, en avaient d’ailleurs un bien tranché. Prenez octobre 2022, par exemple. En réponse au troisième 49.3 de Borne, LFI dépose une motion de censure, que le RN annonce voter. Indignation générale dans le camp m