Menu
Libération
Reportage

«C’est la bonne personne pour Matignon» : dans la Drôme, Lucie Castets passe le test des insoumis

Article réservé aux abonnés
La candidate du Nouveau Front populaire à la fonction de Première ministre a échangé avec les militants de LFI réunis en université d’été, quelques heures après que Jean-Luc Mélenchon a envisagé un soutien sans participation du mouvement à un éventuel gouvernement de gauche.
Lucie Castets, avec Manuel Bompard et Manon Aubry, à Châteauneuf-sur-Isère, le 24 août 2024. (Bruno Amsellem/Libération)
publié le 24 août 2024 à 19h50

Sylvie, 46 ans, ne connaissait pas Lucie Castets il y a deux mois. D’ailleurs elle ne sait pas bien comment se prononce son nom. «On dit Casté ? Ou Castette ?» demande-t-elle à Sylvain, un de ses camarades insoumis du centre de la France. Pourtant, la professeure des écoles, large sourire sur le visage, est bien en train d’applaudir chaleureusement la haute fonctionnaire de 37 ans que le Nouveau Front populaire a désigné comme prétendante à Matignon après les dernières élections législatives. Jusqu’ici, la grande brune aux yeux clairs n’avait «pas vraiment d’avis» sur l’énarque. «Je me disais simplement que si la direction du mouvement la soutient, c’est que c’est quelqu’un de bien, reconnaît-elle. Là, elle m’a convaincu. C’est effectivement la bonne personne.»

Après les écologistes jeudi et les communistes vendredi, Lucie Castets rencontrait ce