Il n’y a qu’un seul moment où Jordan Bardella a pris le dessus sur Marine Le Pen, jeudi 19 juin, au Salon international de l’aéronautique et de l’espace du Bourget. Cela n’a duré que quelques minutes, juste le temps pour le président du Rassemblement national de prendre les commandes d’un Rafale, sous les objectifs de son équipe de communication. En contrebas, Marine Le Pen est restée sur le tarmac, pour discuter avec les représentants du constructeur Dassault.
Mais ce jeudi, c’est bien la députée du RN qui s’est posée en seule cheffe à bord. C’est d’ailleurs elle qui avait lancé quelques instants plus tôt : «Je veux voir si mon Premier ministre rentre mieux dans le Rafale que l’actuel.» Au-delà du tacle à François Bayrou qui avait semblé en difficulté pour quitter le siège de pilote, mercredi, la phrase n’avait rien d’anodin. Si Jordan Bardella a renchéri en assurant que «finalement c’est facile d’en sortir» au moment de s’extirper de l’avion, l’eurodéputé a bien dû le concéder : oui, «c’est un avion de Premier ministre».
Rôle de bras droit
Une séquence qui donne le ton de la visite du duo, elle, unique candidat