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Chacun à leur manière, Bruno Retailleau et Gabriel Attal pompent allègrement le RN

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Quand le ministre de l’Intérieur recycle une proposition défendue en 2018 par Marine Le Pen, et déjà mauvaise à l’époque, l’ex-Premier ministre et patron de Renaissance, lui, reprend l’un des slogans du parti d’extrême droite.
Gabriel Attal et Bruno Retailleau à l'Assemblée nationale, le 19 novembre 2024. (Alain Jocard/AFP)
publié le 27 mai 2025 à 11h53

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Il peut être tentant de copier le RN pour séduire son électorat. Le problème, c’est qu’on finit forcément par défendre des trucs racistes, inopérants, inapplicables ou qui existent déjà. Bruno Retailleau ne s’en est peut-être pas encore rendu compte – ou alors si mais il s’en fout –, lui qui a proposé hier d’inscrire dans la Constitution «une phrase qui aurait beaucoup de conséquences : nul ne peut se prévaloir de sa religion, de ses croyances, de ses origines, pour échapper à la règle commune». Hyper efficace, selon lui, pour