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Changement du mode de scrutin à Paris, Lyon et Marseille : des élus socialistes parisiens veulent en savoir plus avant de discuter

Le premier adjoint PS d’Anne Hidalgo demande le report d’une nouvelle rencontre avec Sylvain Maillard, député et patron des députés Renaissance, sur la loi dite «PLM».
Emmanuel Grégoire le 14 novembre, à Paris. (Denis Allard/Libération)
publié le 23 janvier 2024 à 11h11

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Lundi 22 janvier, Sylvain Maillard présentait ses vœux dans sa circonscription parisienne. L’occasion pour le député de Paris et président du groupe Renaissance à l’Assemblée nationale de rappeler son combat, soutenu par Emmanuel Macron, pour modifier le mode de scrutin des municipales à Paris (mais aussi à Marseille et Lyon dans le cadre de la loi dite «PLM») : «Un parisien = une voix.» Si cette réforme, sur le papier, plaît à la droite, une partie de la gauche attend de voir concrètement ce que contiendra la proposition de loi Maillard. Car les détails techniques derrière ce texte sont nombreux.

Pour sortir du flou et en savoir plus sur les écueils de la loi PLM new look, Maillard a rendez-vous ce mardi 23 janvier après-midi avec Emmanuel Grégoire, premier adjoint (PS) d’Anne Hidalgo et candidat à sa succession, et des maires d’arrondissements de la capitale. Un premier rendez-vous, prévu en décembre, avait été annulé du fait de l’actualité parlementaire autour de la loi immigration. Mais le socialiste va boycotter la rencontre du jour.

«Nous avions convenu d’un rendez-vous avec Maillard, le député macroniste qui porte cette proposition de loi dont on parle beaucoup mais que personne n’a vu pour le moment», nous explique-t-on dans l’entourage de Grégoire, ajoutant que le bras droit d’Hidalgo avait écrit au marcheur «pour reporter une nouvelle fois ce rendez-vous» : «Nous avions demandé à disposer d’éléments techniques qui nous permettraient de prendre connaissance de cette proposition – au-delà des déclarations médiatiques un brin simplistes, et rien ne nous a été envoyé.»

Dans sa missive que nous avons pu consulter, Grégoire écrit ainsi : «A la veille de ce rendez-vous, nous ne disposons malheureusement pas d’éléments nous permettant d’aborder avec sérieux ce sujet.» Et d’ajouter : «Je vous propose de reprogrammer dès lors que vous aurez été en mesure de nous fournir un document de travail sur lequel nous pourrions nous appuyer.»