Pour ne rater aucun billet de Thomas Legrand, inscrivez-vous aux newsletters de nos chroniqueurs politiques.
Au bout de l’impasse, il y a le mur : nous y sommes. Il ne s’agit pas seulement d’une impasse politique, mais bien d’une impasse institutionnelle. Dans l’immédiat, ce n’est pas un outil institutionnel classique, comme la dissolution de l’Assemblée nationale ou la démission du président de la République, qui pourrait nous dégager de ce cul-de-sac. Une dissolution ne ferait reculer le mur de l’impasse que de quarante jours, le temps d’organiser un nouveau scrutin. Et rien ne nous dit que celui-ci ne répéterait pas la tripartition de l’Assemblée. Et si cette élection était suivie d’une démission du chef de l’Etat, le mur reculerait de quarante jours de plus…
En renonçant à l’utilisation de l’article 49.3 de la Constitution, Sébastien Lecornu avait montré la voie : il s’agissait de transformer ce régime dit «semi-parlementaire» en régime parlementaire. La plasticité de la Ve République le permettait et