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Chez les écologistes, on accuse le camp présidentiel de refuser «toute forme d’alternance politique»

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Alors qu’Emmanuel Macron prétend vouloir reconfigurer une majorité avec les socialistes, qui ferait logiquement éclater la coalition du Nouveau Front Populaire, des élus du groupe Ecologiste et Social estiment que le Président n’est pas prêt à amender les orientations de son projet.
Le député Nicolas Bonnet, du groupe Ecologiste et Social, à l'Assemblée nationale, le 30 octobre 2024. (Stephane de Sakutin/AFP)
publié le 10 décembre 2024 à 15h47

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Il est venu le temps des consultations. Après avoir célébré la réouverture de Notre-Dame de Paris, ce samedi 7 octobre, Emmanuel Macron s’est remis lundi à un chantier plus fastidieux : chercher le nom d’un Premier ministre susceptible de bâtir une majorité au Parlement. Du point de vue du camp présidentiel, l’affaire se résume à la même équation depuis les résultats des élections législatives anticipées le 7 juillet. Pour éviter que le «socle commun» ne dépende du bon vouloir de l’extrême droite pour gouverner, la responsabilité incomberait aux socialistes (et dans une moindre mesure aux écologistes et aux communistes) de rompre avec La France insoumise. Et donc d’abandonner la bannière du Nouveau Front populaire, sous laquelle ils se sont fait élire il y a six mois, au profit d’une nouvelle coalition avec la macronie et la droite qui leur offrent en retour… rien. Car