Menu
Libération
Chez Pol

Chez Les Ecologistes, on conteste la démocratie interne pour changer la démocratie interne

Article réservé aux abonnés
Dans la droite ligne des «états généraux de l’écologie» lancés par leur cheffe Marine Tondelier, les Verts sont appelés à voter dans les prochains jours sur une réforme des «statuts» qui encadrent l’organisation du mouvement.
Marine Tondelier, le 14 octobre à Pantin, lors du lancement du nouveau mouvement «Les Ecologistes». (Albert Facelly/Libération)
publié le 13 mars 2024 à 11h41

Extrait de Chez Pol, notre newsletter politique réservée à nos abonnés : découvrez-la gratuitement.

Etes-vous expert en «écologistologie» ? Car si l’on a parfois raillé ceux qui avaient érigé en art la maîtrise des arcanes du Parti socialiste (la fameuse «solférinologie»), il faut bien admettre que les affaires internes des Verts ne sont pas moins complexes. Avec une nouvelle embrouille à l’agenda ces derniers jours. Tentative de vous l’expliquer sans vous donner trop mal à la tête.

«C’est délirant d’agiter les militants avec ça»

A la suite des «états généraux de l’écologie», processus long et technique de concertation censé rénover le parti, lancé par la patronne Marine Tondelier, Europe Ecologie-Les Verts avait notamment changé de nom en octobre, pour devenir «Les Ecologistes». Mais dans la liste des différents projets d’évolution figurait aussi une refonte des «statuts» qui encadrent le fonctionnement du mouvement. Une sorte de réforme constitutionnelle interne, qui, pour être entérinée, doit faire l’objet d’un vote favorable de 66