Critiquer et attaquer des institutions judiciaires nationales et internationales est désormais un refrain habituel chez Les Républicains. Le patron du parti, Eric Ciotti, l’a une nouvelle fois entonné mercredi 22 mai sur BFM TV, réagissant aux mandats d’arrêts émis par la Cour pénale internationale (CPI) à l’encontre de du Hamas en tant que tel, de dirigeants du Hamas et d’Israël, dont le Premier ministre Benyamin Nétanyahou, tous accusés de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité. «La Cour pénale internationale s’est définitivement décrédibilisée», a asséné Ciotti, choqué que la juridiction puisse «mettre sur le même plan des terroristes immondes» et «le Premier ministre d’un Etat démocratique qui se défend de la pire attaque terroriste qui n’ait jamais eu lieu». Et le député des Alpes-Maritimes de réclamer le retrait de la France de la CPI, ce qu’ont fait des pays africains comme le Burundi ou la Gambie. Le gouvernement, lui, a défendu la CPI, «son indépendance et la lutte contre l’impunité dans toutes les situations».
Jamais jusqu’ici la droite n’avait réclamé un retrait de la France de cette juridiction, créée par le statut de Rome, un traité international ratifié par Paris en 1998. Cett