Il n’y a pas de hasard, il n’y a que des rendez-vous. Lors d’un bureau politique lundi 17 février à 18 heures à la Maison de la chimie à Paris, Les Républicains devront trancher les modalités et la date d’un futur congrès, qui se tiendra avant l’été pour élire leur nouveau chef. L’essentiel risque en fait de se décider dès jeudi 13 février à 8 heures en réunion du «conseil stratégique», une instance resserrée autour des principaux barons du parti. En attendant la déclaration de candidature de Bruno Retailleau, qui devrait défier le patron des députés Droite républicaine, Laurent Wauquiez. Pourquoi se lancer ainsi dans une bataille interne, que beaucoup annoncent sanglante ? Officiellement, l’ambition du ministre de l’Intérieur serait née il y a un mois à peine, attisée par la popularité qu’il a acquise depuis sa nomination en septembre. D’ailleurs, le Vendéen laisse dire qu’il est en pleine réflexion, pressé par ses partisans.

Le passé raconte autre chose. L’histoire d’un numéro 2 qui s’est progressivement vu monter au premier plan, fidèle de Philippe de Villiers