Comment la droite pourrait-elle désapprouver ce Premier ministre lanceur d’alerte, dramatiseur en chef d’un pays «au bord du surendettement» ? «On peut difficilement voter contre un redressement des finances publiques», admet-on chez Les Républicains (LR), au lendemain du coup de billard de François Bayrou. Brossant le tableau d’une France en «danger» face au poids de la dette, le Premier ministre a annoncé lundi 25 août qu’il se soumettrait à un vote de confiance des parlementaires le 8 septembre. Un va-tout, censé prendre les parlementaires – et l’opinion publique – à témoin face à la situation financière du pays. Si personne, chez LR comme au sein des autres forces politiques, ne s’y attendait, la ficelle ne peut trouver qu’un écho favorable à droite.
Embarquée contre son gré dans le gouvernement Bayrou – pour faire barrage au Nouveau Front populaire