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Chez Pol

Chloé Ridel : «J’irais bien en vacances avec Dati pour qu’elle m’apprenne à écrire des SMS bien sentis»

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Ils font partie des visages montants de la politique française. Et pourtant, ils demeurent méconnus du grand public. Chez Pol part à leur rencontre. Aujourd’hui, la candidate socialiste aux européennes et porte-parole du PS Chloé Ridel.
31 mai 2023, Paris. A la Sorbonne se tient l'Université Libé. Ici, Chloé Ridel, porte-parole du Parti socialiste. (Cha Gonzalez/Libération)
publié le 5 avril 2024 à 13h50

Bonjour, qui êtes-vous ? Quels sont vos réseaux ?

Bonjour ! Je suis Chloé Ridel, j’ai 32 ans et je suis militante politique, porte-parole du Parti socialiste et candidate aux élections européennes aux côtés de Raphaël Glucksmann. Avant d’entrer en politique, j’ai été militante associative, présidente pendant cinq ans de l’association Mieux Voter, qui œuvre pour révolutionner les élections à l’aide de modes de scrutin innovants et plus démocratiques. J’ai aussi, en 2020, cofondé l’Institut Rousseau, un laboratoire d’idées qui rassemblait toutes les sensibilités de la gauche. Je suis écosocialiste ; je ne conçois pas l’écologie sans lutte contre les inégalités, sans reprise en main du marché, ni sans renouveau démocratique. Car si l’écrasante majorité des êtres humains a intérêt à ce qu’on lutte contre les pollutions, le réchauffement climatique et l’effondrement de la biodiversité, c’est une minorité de lobbys et d’intérêts puissants qui s’y opposent.

C’est une bonne situation, ça, porte-parole du Parti socialiste ?

C’est un honneur de porter la parole d’un collectif militant. Je pense qu’Edouard Baer serait d’accord. J’aime les causes que nous défendons et j’aime les gens qui les défendent.

Vous avez fait votre lycée à Nîmes, et aussi bossé comme serveuse là-bas. A quoi reconnaît-on un serveur nîmois ?

Il ne noie pas le pastis !

Vous avez intégré l’ENA en 2015 au sein de la promotion George Orwell. Qu’est-ce qui vous faisait le plus penser à «1984» dans cette école ?

On peut largement critiquer cette école mais ça n’est certainement pas Big Brother ! Nous avions choisi George Orwell pour l’extraordinaire originalité de son parcours et de son œuvre. Il a