Bonjour, qui êtes-vous ? Quels sont vos réseaux ?
Bonjour ! Je suis Chloé Ridel, j’ai 32 ans et je suis militante politique, porte-parole du Parti socialiste et candidate aux élections européennes aux côtés de Raphaël Glucksmann. Avant d’entrer en politique, j’ai été militante associative, présidente pendant cinq ans de l’association Mieux Voter, qui œuvre pour révolutionner les élections à l’aide de modes de scrutin innovants et plus démocratiques. J’ai aussi, en 2020, cofondé l’Institut Rousseau, un laboratoire d’idées qui rassemblait toutes les sensibilités de la gauche. Je suis écosocialiste ; je ne conçois pas l’écologie sans lutte contre les inégalités, sans reprise en main du marché, ni sans renouveau démocratique. Car si l’écrasante majorité des êtres humains a intérêt à ce qu’on lutte contre les pollutions, le réchauffement climatique et l’effondrement de la biodiversité, c’est une minorité de lobbys et d’intérêts puissants qui s’y opposent.
C’est une bonne situation, ça, porte-parole du Parti socialiste ?
C’est un honneur de porter la parole d’un collectif militant. Je pense qu’Edouard Baer serait d’accord. J’aime les causes que nous défendons et j’aime les gens qui les défendent.
Vous avez fait votre lycée à Nîmes, et aussi bossé comme serveuse là-bas. A quoi reconnaît-on un serveur nîmois ?
Il ne noie pas le pastis !
Vous avez intégré l’ENA en 2015 au sein de la promotion George Orwell. Qu’est-ce qui vous faisait le plus penser à «1984» dans cette école ?
On peut largement critiquer cette école mais ça n’est certainement pas Big Brother ! Nous avions choisi George Orwell pour l’extraordinaire originalité de son parcours et de son œuvre. Il a