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Vu d'Angers

Christophe Béchu refuse que sa ville soit «antifasciste»

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Le maire d’Angers a rejeté, lundi en conseil municipal, un vœu de son opposition de gauche rappelant l’engagement de la préfecture du Maine-et-Loire contre l’extrême droite.

Christophe Béchu le 19 août 2024. (Nicolas Guyonnet/Hans Lucas.AFP)
ParMaxime Pionneau
Correspondant à Angers
Publié le 28/05/2025 à 8h10

C’est un vœu qui aurait pu tout avoir de consensuel. Signe des temps, il n’en a rien été. Lundi 26 mai, à la fin du conseil municipal d’Angers, les élus de gauche du groupe d’opposition Demain Angers ont, par la voix de Claire Schweitzer (L’Après, petit parti fondé par des anciens de LFI), proposé de faire de la préfecture du Maine-et-Loire une «ville antifasciste», comme ce fut récemment le cas à Bruxelles à la veille des 80 ans de la fin de la Seconde Guerre mondiale. «Face aux menaces croissantes qui pèsent sur nos institutions démocratiques, nos libertés fondamentales et nos cohésions sociales, la neutralité n’est plus une option, a introduit l’élue d’opposition. Le vœu que nous proposons ce soir ne se veut ni symbolique, ni partisan. Il est un acte de vigilance démocratique.»

Dans une ville marquée par de récurrentes violences d’extrême droite et l’implantation de groupuscules catho-nationalistes –