Ne pas braquer les agriculteurs mais cogner le gouvernement. Dans un communiqué publié mercredi 23 juillet, Les Ecologistes «réaffirment», à la fois, «avec force leur engagement indéfectible auprès des agriculteurs·rices français·es» mais «dénoncent fermement les violences et menaces visant les biens et les personnes», notamment les dégradations des permanences de leurs élus ou de leurs locaux ces derniers jours. Le parti de Marine Tondelier s’offusque également de l’absence de condamnation du côté de l’exécutif : «Dans un Etat de droit, de tels agissements sont intolérables et minent les fondements de la démocratie, écrivent-ils. Le silence du gouvernement face à ces violences est inacceptable.» Ils peuvent toutefois compter sur le soutien des insoumis. Dans un communiqué publié vendredi, le mouvement «condamne avec la plus grande fermeté ces dérives». «Recourir à la violence pour faire taire l’opposition politique relève de pratiques fascisantes que nous ne saurions tolérer dans une démocratie» ajoute LFI.
Mardi 22 juillet au soir, la députée écologiste Delphine Batho, a eu la mauvaise surprise de découvrir des bottes de foin entassées devant l’entrée de sa permanence parlementaire. L’élue des Deux-Sèvres s’était félicitée dimanche 20 juillet du