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Il reste beaucoup d’inconnus – concrètement 577 scrutins dans autant de circonscriptions – avant de pouvoir se faire une idée précise de ce à quoi ressemblera le second tour de ces élections législatives. Mais il semble déjà acquis, et au fond c’est assez logique au regard du rejet profond que suscite Emmanuel Macron après sept ans de mandat, que seul le nouveau Front populaire est en situation de barrer la route du Rassemblement national. C’est entre ces deux blocs que se jouera la victoire finale, avec un nombre de triangulaires qui pourrait être d’autant plus important que la participation s’annonce nettement plus forte qu’en juin 2022.

Habitués depuis 2017 à jouer les premiers rôles même si les derniers scrutins législatif et européen ont fait office de coups de semonce, les électeurs macronistes vont cette fois se retrouver la plupart du temps en situation d’arbitres. De leur décision individuelle, au-delà des prises de position des leaders de leur camp, va en grande partie dépendre la victoire ou non du Rassemblement national. Ils vont se retrouver face à un choix majeur pour l’avenir du p