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Mon ancien pote de droite
Autrefois copains, Emmanuel Macron et Edouard Philippe sont aujourd’hui entrés dans une phase de guerre froide. Les prétentions élyséennes de Philippe, alors même que Macron vient d’être réélu, y sont pour beaucoup. Celles-ci se dévoilent par petites touches, par petits gestes, comme cette absence annoncée et notable de l’ancien Premier ministre au lancement du CNR, demain. Macron n’apprécie pas ce faux bond. Le 31 août, au cours d’un dîner à l’Elysée avec les futurs dirigeants de Renaissance, le Président l’a copieusement dézingué. «Edouard aurait dû être autour de cette table ce soir, rapporte ce mercredi le Canard enchaîné. Je lui avais d’ailleurs proposé, il y a deux ans, de faire le travail que fait aujourd’hui Stéphane [Séjourné, futur boss de Renaissance, ndlr]. Edouard avait refusé. Il est vrai que son parti, Horizons, est un parti de droite fondé par des gens de droite qui ne croient pas au dépassement.» Et le chef de l’Etat d’estimer que Philippe a été «mal conseillé» : «Avant de penser à 2027, il aurait dû commencer par être là le 8 septembre. On ne peut pas dire qu’on est réformateur si l’on n’est pas là pour réformer.» Cela vaut pour Philippe mais aussi pour tous les autres, oppositions inclues, qui ne participeront pas au CNR. «Ils