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«Coïncidence» : le complotisme chic de Rachida Dati sur son procès à venir

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Renvoyée en correctionnelle, la ministre de la Culture (qui fut aussi celle de la Justice) dénonce un complot des juges visant à l’empêcher d’être maire de Paris.
Lors du «Café politique» de Rachida Dati et ses soutiens à Paris, le 22 juillet. (Stéphane Lagoutte/Myop pour Libération)
publié le 23 juillet 2025 à 11h32

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Aux origines du macronisme était la promesse de la «moralisation de la vie publique». Et puis, Macron a enterré la «jurisprudence Balladur» pour maintenir le ministre… de la Justice (de 2020 à 2024), Eric Dupond-Moretti, en poste malgré sa mise en examen pour «prise illégale d’intérêts» (il a depuis été relaxé). Le Président jugeait alors : «La justice est une autorité, pas un pouvoir. Je ne laisserai pas la justice devenir un pouvoir.» D’autres ministres ont, depuis, bénéficié de ces largesses. Dati plus que quiconque.

Bardée de casseroles judiciaires avant même sa nomination, la ministre de la Culture jouit encore du soutien du chef de l’Etat après son renvoi en correctionnelle pour «corruption», un procès à venir «n’étant pas une con