Un Premier ministre à la ferme découverte. Son premier déplacement, vendredi 26 janvier, en Haute-Garonne, n’ayant pas réussi à calmer la colère des agriculteurs, Gabriel Attal a repris le chemin des champs, ce dimanche matin, en Indre-et-Loire, avec la visite d’une exploitation maraîchère à Parçay-Meslay, non loin de Tours. En saison, le public y est invité à découvrir le fonctionnement d’une ferme et à ramasser lui-même ses fruits et légumes. Sur les murs en bois de la grange, des panneaux illustrés expliquent le rôle des pucerons ou des coccinelles.
Récit
Le Premier ministre traverse la pièce et se retrouve les pieds dans la boue, face à quatre cadres de la Fédération départementale des syndicats d’exploitants agricoles (FDSEA) d’Indre-et-Loire peu enclins à lui faire de la pédagogie sur le cycle de l’eau. «Vous avoir ce matin a été très compliqué, sachez que si vous n’étiez pas venu, le département aurait été à feu et à sang», l’entame Frédérique Alexandre, présidente du syndicat agricole. «C’est bien que je sois venu alors», plaisante l’officiel, aussitôt recadré par la syndicaliste : «Je ne sais pas si ça doit vous faire rire, monsieur Attal.» Voilà pour l’ambiance.
Injonctions contradictoires
Débordés par un mouvement social qu’ils n’ont pas initié, les pon