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Il y a du Charles de Gaulle chez Bruno Retailleau. Pas celui de l’appel du 18 juin, non, plutôt le petit-fils du Général et qui, portant le même prénom que son illustre grand-père, a rejoint le FN de Jean-Marie Le Pen à la fin des années 90. Mais c’est bien au premier que le ministre de l’Intérieur a fait référence mercredi, auditionné par la commission des lois de l’Assemblée.
Devant les députés, le boss de Beauvau a dû répondre de ses propos tenus le week-end dernier dans le JDD et où il expliquait sans trembler que l’Etat de droit n’est «pas intangible ni sacré». Des mots nuancés par Retailleau, qui a assuré n’avoir jamais voulu abolir l’Etat de droit et regretté que ses propos aient été «volontairement tronqués». «Passé la soixantaine, entamer une carrière d’autocrate, c’est un peu tard, je trouve», a-t-il finalement lancé à l’Assemblée. Voilà qui rappelle donc la phrase de De Gaulle lors de