Voir l’ancien ministre sarkozyste Eric Woerth grimper dans la benne d’une camionnette est plutôt rare. Mais quand l’heure est grave, le député (Ensemble pour la République) de l’Oise n’hésite pas à mouiller la chemise. «On a besoin de se défendre», lâche-t-il jeudi 7 novembre, micro à la main, lors d’une manifestation de la filière hippique, dans les beaux quartiers de la capitale. «Notre filière», dit même l’ancien maire de Chantilly, la cité du cheval, haut lieu des courses de galop. Entre 8 000 et 10 000 personnes, selon les organisateurs, brandissent ce jour-là des pancartes «Halte à la taxe» ou «Sauvons nos emplois».
Propriétaires, éleveurs, jockeys… Tous dénoncent une hausse d’une taxe sur les paris hippiques prévue par le gouvernement en octobre. L’ancien ministre Woerth, lui, en parle au passé : «Ce n’était pas acceptable.» En quelques semaines, alors que les parlementaires examinaient les textes bu