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Comment la loi sur la fin de vie pourrait renaître à l’Assemblée

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Fin de viedossier
Réélu en Charente-Maritime, Olivier Falorni est revenu avec un plan pour relancer sa réforme de la fin de vie, enterré avec la dissolution.
Olivier Falorni à Paris, le 22 avril 2024. (Denis Allard/Libération)
publié le 18 juillet 2024 à 11h37

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Le 9 juin, Olivier Falorni a vécu deux dissolutions. Celle de l’Assemblée nationale, comme tout le monde, et surtout celle du projet de loi sur la fin de vie, dont il était rapporteur général. Le texte, qui arrivait au terme de sa première lecture à la Chambre basse, a disparu dans les limbes, comme toutes les lois en cours d’examen.

Réélu en Charente-Maritime, Olivier Falorni est revenu avec un plan pour relancer sa réforme. Il envisage de déposer dans quelques jours une proposition de loi reprenant le texte exactement dans l’état où il était à la dissolution, c’est-à-dire en reprenant les modifications votées en commission et dans l’hémicycle. «Il ne faut pas que tout ce travail de fond passe par pertes et profits», dit-il. C’est aussi un hommage au travail de ses quatre corapporteurs, tous battus aux législatives anticipées. «Je suis le seul survivant. Mais je suis toujours là, plus que jamais», prévient-il.

Quel que soit le futur gouvernement, il aperçoit une voie de passage pour cette réf