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Comment le ministre des Transports, Philippe Tabarot, s’est mis à dos le monde du rail en deux semaines

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Gouvernement Bayroudossier
Suicide du conducteur Bruno Rejony, limitation du droit de grève, réaction au retard Paris-Clermont… Le nouveau ministre des Transports a multiplié les polémiques depuis sa nomination le 23 décembre. Et du rail à l’aérien en passant par la route, les dossiers sont nombreux…
Philippe Tabarot à la Gare Saint-Lazare, à Paris, le 2 janvier. (Amaury Cornu/Hans Lucas. AFP)
publié le 6 janvier 2025 à 17h31

En termes de débuts tonitruants, avec son aller-retour à Pau en Falcon pour présider le conseil municipal, en pleine tragédie climatique et humaine à Mayotte, François Bayrou avait placé la barre très haut. Mais le Premier ministre semble avoir inspiré un membre de son équipe. Délégué aux Transports, Philippe Tabarot est parvenu à courroucer les cheminots bien au-delà des seules organisations syndicales, dont certaines demandent déjà sa démission. De sa réaction après le suicide du conducteur de TGV Bruno Rejony le 24 décembre à la remise sur la table de la limitation du droit de grève en passant par des critiques sur la ligne Paris-Clermont mal reçues du côté de la SNCF, le membre du parti Les Républicains (LR) a ouvert de nombreux fronts. Contacté par Libération, Philippe Tabarot n’avait pas encore répondu au moment de la publication de cet article.

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