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Analyse

Comment Jean-Luc Mélenchon profite de la nouvelle donne internationale pour justifier ses positions

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Guerre entre l'Ukraine et la Russiedossier
Le leader de La France insoumise revient au premier plan médiatique pour vanter son «non-alignement» historique sur les Etats-Unis et la Russie. Mais sans jamais reconnaître qu’il a pu, ces dix dernières années, se tromper sur l’Ukraine et les intentions belliqueuses de Poutine.
Jean-Luc Melenchon au Pont-de-Claix (Isère), le 12 mars 2025. (Olivier Chassignole/AFP)
publié le 13 mars 2025 à 13h56

Un insoumis ne change jamais d’avis, même quand il change d’avis. C’est tout un art : faire évoluer ses positions sans en avoir l’air, puisque cela reviendrait à admettre une erreur et qu’on n’admet pas d’erreur à la France insoumise. Dans un contexte de bouleversement géopolitique, alors que toutes les certitudes vacillent, Jean-Luc Mélenchon s’emploie donc, d’intervention en billet de blog, à un exercice de clarification destiné à réaffirmer son analyse en la réajustant. Un exercice amorcé dès l’invasion de l’Ukraine en 2022.

Invité sur la matinale de France Inter ce jeudi 13 mars, l’ex-candidat à la présidentielle a redéployé les fondamentaux de son analyse géopolitique, rappelant que la crise ukrainienne résulte du flou autour des frontières nées de l’effondrement de l’URSS et de la rupture de la promesse faite aux dirigeants russes de ne pas étendre l’Otan aux portes de la Russi