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François Bayrou doit être prochainement auditionné sur l’affaire Bétharram par la commission d’enquête parlementaire sur «les modalités du contrôle par l’Etat des violences dans les établissements scolaires publics et privés», alors que ses mensonges devant l’Assemblée sont chaque jour plus documentés. Et le Premier ministre ne dévie pas de sa ligne de défense, consistant à dire qu’il a fait ce qu’il avait à faire sur ce dossier en tant que ministre de l’Education et qu’il n’a rien à se reprocher. Cet argumentaire s’accompagne d’un autre, volontiers plus polémique : rapprocher son cas de celui de Dominique Baudis, ex-maire de Toulouse mis en cause, à tort, dans une sordide affaire de proxénétisme, viols et meurtres liée au tueur en série Patrice Alègre, en 2003.