Le concert néonazi Call of Terror annoncé pour le 24 février dans la région Auvergne-Rhône-Alpes pourrait ne pas avoir lieu. C’est en tout cas la volonté de la préfecture du Rhône, qui a émis un arrêté annonçant l’interdiction de l’événement. Une source administrative précise également auprès de Libé que les préfectures dans les autres départements de la région vont également prendre des dispositions en ce sens. Dans son arrêté, la préfecture du Rhône note que la date de l’événement correspond à l’anniversaire de la création, en 1920, du NSDAP, le parti national-socialiste d’Adolf Hitler et que les organisateurs s’inscrivent «dans la mouvance nationale-socialiste et sont des participants assidus au réseau de promotion de la musique néonazie Blood and Honour, dissous en juillet 2019 par décret ministériel».
Des saluts nazis dans la foule
Le concert, qui doit avoir lieu dans un lieu tenu secret par les organisateurs, doit voir se produire quatre groupes. Les Italiens de SPQR («le Sénat et le peuple romain», devise de la Rome antique) qui se produisent régulièrement dans les événements du groupuscule néofasciste italien Casapound, les Polonais de Kataxu et un mystérieux groupe dénommé Leibwächter, «garde du corps» en allemand. Une source bien informée au sein de la mouvance expliquait en janvier à Libé qu’il pourrait être un alias créé