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Analyse

Condamnation de Marine Le Pen : à gauche, les réserves des insoumis

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Affaire des assistants: le RN en procèsdossier
Le parti de Jean-Luc Mélenchon est le seul à gauche à avoir émis des doutes sur le principe de l’exécution provisoire de l’inéligibilité prononcée lundi 31 mars par les juges concernant la députée du Pas-de-Calais.
Le leader du parti de la France insoumise (LFI), Jean-Luc Mélenchon, le 31 mars 2025, devant les locaux Sanofi. (Jean-François Monier/AFP)
publié le 1er avril 2025 à 12h47
(mis à jour le 1er avril 2025 à 16h06)

Dans le torrent de réactions formé par la gauche, celle de la France insoumise détonne. Après la condamnation de Marine Le Pen à quatre ans de prison dont deux fermes, et cinq ans d’inéligibilité avec exécution provisoire, socialistes, écologistes et communistes ont tous réprouvé le discours «anti-juges» déversé par le Rassemblement national sur les plateaux. «La justice est la même pour tout le monde. Sa remise en cause par des politiques qui prétendent aux plus hautes responsabilités est gravissime et dit beaucoup du peu de cas qu’ils font de l’Etat de droit», a par exemple dénoncé la secrétaire nationale des Ecologistes Marine Tondelier sur X.

Les insoumis, eux, ont «pris acte de cette décision de justice» dans un communiqué tout en rappelant leur refus «par principe que le recours soit imp